top of page

Luc 10:25-29

"Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver :

Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?  

Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ?  I

l répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme,

de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. 

Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. 

Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?"

Ce docteur de la loi pose à Jésus une question

que l’on aimerait entendre plus souvent ?

Que dois-je faire ?

Il est vrai que dans le cas présent,

cette question vise l’acquisition du salut.

En ce qui nous concerne, nous ne sommes plus

 sous la loi, mais nous sommes sous la grâce

et la réponse est différente.

Actes 16:29-33

"Alors le geôlier, […] se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ;

 il les fit sortir, et dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ?

Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé,

toi et ta famille.  Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur,

ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. 

Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit,

il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens."

 

J’espère qu’en ce qui nous concerne,

nous n’en sommes plus à nous demander

ce qu’il faut faire pour être sauvés.

Par contre, depuis que nous sommes chrétiens,

avons-nous déjà demandé au Seigneur :

« Maintenant que je sauvé, que dois-je faire ? »

Avez-vous vraiment posé la question au Seigneur ?

Quand l’avez-vous fait pour la dernière fois ?

Et si oui, que vous a-t-il répondu ?

Écoutez plutôt ce petit conte...

 

 

Au cours d’un culte, assis sur son banc, un chrétien écoutait le pasteur

annoncer que l’église avait besoin de moniteurs pour l’école du dimanche.

Dieu vint s’asseoir près de lui et tout en lui donnant un coup de coude,

il lui dit : « Dis donc, voilà un job pour toi ! »

Mais le chrétien lui répondit :

« Je ne saurais pas quoi raconter aux enfants,

et puis je n’ai aucune autorité. »

Quelques temps plus tard, toujours assis sur son banc,

ce chrétien entendis son pasteur faire un appel pour des choristes.

Dieu vint de nouveau s’asseoir près de lui

et lui donna un nouveau coup de coude en disant :

« Cette fois, pas de problème de timidité ;

il te suffira de suivre les autres ! »

Mais le chrétien lui répondit :

«  Seigneur, tu sais bien que je ne connais pas la musique ;

je vais chanter faux et gâcher le travail de toute la chorale ! »

Quelques semaines plus tard, toujours assis sur son banc, le chrétien entendit

son pasteur suggérer qu’il faudrait vraiment quelqu’un qui se charge de l’accueil. Dieu revint lui donner un coup de coude en disant :

« Cette fois-ci, plus d’excuses, n’importe qui peut sourire

et dire bonjour aux gens qui entrent ! »

Mais le chrétien lui répondit :

« Seigneur, même pas çà ! Je vais bafouiller en rougissant jusqu’aux oreilles ! » Découragé, Dieu ne revint plus s’assoir près de lui à l’église…

 

Mais au bout de quelques années, ce chrétien ferma définitivement les yeux

et se retrouva avec quelques autres personnes aux portes du Paradis.

Dieu se présenta et dit :

« J’aurais besoin de trois volontaires pour faire un travail important. »

Notre chrétien leva la main et dit « Moi, moi, Seigneur, je suis volontaire ! »

- « Je regrette, dit Dieu, mais ici, dans le ciel,

nous n’avons pas de banc d’église ! »

 

Voici un petit conte qui nous montre un chrétien

qui avait toujours des bonnes excuses pour rester assis sur son banc

sans jamais participer à la vie d’église.

Vous me répondrez que Dieu ne vous a jamais  

donné de coup de coude pour vous dire

ce que vous pourriez faire dans notre église…

Et moi, je vous répondrais :

« Première mauvaise excuse ! »

Vous connaissez la parabole des invités au festin :

 

Luc 14:18-20

"Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit :

J’ai acheté un champ et je suis contraint d’aller le voir ;

tiens-moi, je te prie, pour excusé. 

Un autre dit : J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ;

tiens-moi, je te prie pour excusé.

Un autre dit : Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis venir."

 

Quand on lit la suite, on voit que l’extrême politesse de tous ceux

qui s’excusent n’a pas suffit pour que Dieu les excuse.

Alors, je reviens à ma question :

« As-tu déjà demandé à Dieu : que dois-je faire ? »

Peut-être que tu le sais et que tu fais le sourd d’oreille…

 

Matthieu 21:28-31

"Qu’en pensez-vous ? Un homme avait deux fils ;

il s’adressa au premier et dit :

Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne. 

Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il y alla. 

Il s’adressa alors au second et donna le même ordre.

Celui-ci répondit : Je veux bien, Seigneur. Mais il n’y alla pas.

Lequel des deux a fait la volonté du père ?

Ils répondirent : Le premier."

Ce que le Seigneur attend de nous,

ce n’est pas des belles prières où nous étalons

notre désir de soumission à sa Parole…

Ce que Dieu attend de nous : ce sont des actes !

Cela n ’empêche pas les paroles de soumission

mais elle doivent se concrétiser.

Revenons donc aux chrétiens qui sont vraiment sincères

quand ils disent ne pas savoir quoi faire pour Dieu et son Église.

 

Quand un chrétien demande :

« Seigneur que dois-je faire ? »

Cela touche à sa « consécration » pour Dieu.

Cette consécration est l’un des deux pôles de la vie chrétienne.

L’autre s’appelle « sanctification ».

 

La sanctification concerne ce que l’on « est » 

  et la consécration ce que l’on « fait ».

Et ce que l’on fait est le reflet de ce que l’on est.

 

En d’autre termes, l’être précède le faire

Ou si l’on préfère :

la sanctification précède la consécration.

 

Augustin avait exprimé cela de façon originale :

« Aime et fait ce que tu veux ! »

Car quand on aime de l’amour de Dieu,

on agit aussi selon la volonté de Dieu.

 

Romains 13:8-10

"Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ;

car celui qui aime les autres a accompli la loi

En effet les commandements: Tu ne commettras pas d’adultère,

tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol,

tu ne rendras pas de faux témoignage, tu ne convoiteras pas,

et tout autre commandement se résument dans cette parole :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

L’amour ne fait pas de mal au prochain :

l’amour est donc l’accomplissement de la loi."

En aimant Dieu et notre prochain, nous sommes donc certains

d’accomplir les dix commandements.

Obéir aux commandements de Dieu, c’est déjà formidable !

Mais ce n’est pas encore répondre à notre vocation particulière.

 

Celle-ci est plus difficile à discerner…

Si bien que l’excuse toute faite, c’est de dire :

« Je ne sais pas ce que Dieu attend de moi ! »

 

Une fois encore, retour à la case départ …

As-tu sérieusement demandé à Dieu :

« Seigneur, que dois-je faire pour Toi et ton Église ? »

 

La réponse se fait toujours à deux niveaux en même temps :

 

Dans la Bible : il y a des passages qui te reviennent

sans cesse à l’esprit et qui ne te lâchent pas.

 

Dans l’église : il y a des besoins matériels, spirituels,

qui te « travaillent » et qui eux aussi ne te lâchent pas.

 

Quand les deux se rejoignent au cœur de tes prières,

tu peux être certain(e) que Dieu est en train de te parler.

C’est le coup de coude que Dieu est en train de te donner en disant :

« Dis donc, ce ne serait pas un travail pour toi ? »

 

Romains 9:19-26

"Tu me diras donc : Qu’a-t-il [Dieu] encore à blâmer ?

Car qui résiste à sa volonté ?  Toi plutôt, qui es-tu pour discuter avec Dieu ?

Le vase modelé dira-t-il au modeleur : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? 

Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même pâte

un vase destiné à l’honneur et un vase destiné au mépris ? […]

Comme il le dit dans Osée : Celui qui n’était pas mon peuple,

je l’appellerai mon peuple, Et celle qui n’était pas la bien-aimée,

je l’appellerai bien-aimée ; Et là même où on leur disait :

vous n’êtes pas mon peuple ! Ils seront appelés fils du Dieu vivant."

 

Devenir le « peuple de Dieu », la « bien-aimée de Dieu », le « fils de Dieu »

Tels sont les enjeux de notre quête de la volonté de Dieu !

 

En devenant le vase que Dieu faire avec nous,

nous découvrirons aussi l’usage auquel il nous destine.

Laissons-nous conduire par l’amour de Dieu en nous

et ce que Dieu attend de nous

deviendra une évidence dans notre vie chrétienne.

 

Romains 5:5 

Or, l’espérance ne trompe pas, parce que

l‘amour de Dieu est répandu dans nos cœurs

par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

bottom of page